23/04/2008
Quitterie Delmas sur "Téva" le 5 à 20 h 30.
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17/04/2008
Quitterie Delmas : café démocrate sur France 2.
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16/04/2008
Ce soir, café démocrate de Quitterie Delmas.
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15/04/2008
Quitterie Delmas présidente du MoDem de Paris ?
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14/04/2008
Ma première réponse à la question de François Bayrou : Oui et...
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13/04/2008
Commencez à épargner pour 2012.
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12/04/2008
Soyons ambitieux.
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L'UDF et le MoDem.
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10/04/2008
Fier d'être MoDem !
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08/04/2008
Quitterie Delmas a trente ans !
J. Cocteau
Il faudrait trembler en entendant le nom d’Haïti. Cette île est une curiosité sanglante. Un rendez-vous de pirates, pillards, esclavagistes, massacreurs, despotes et bourreaux.
Un brouillard de victimes.
En y accostant, Colomb l’avait nommée Hispaniola, Espagnole. Un nom vite balayé par la rage conquérante. Hispaniola devint Santo Domingo, Saint Domingue, qu’on pourrait traduire par Saint Seigneurial aussi bien que par Saint Dominique ou Saint Dimanche.
Les Indiens caraïbes autochtones furent massacrés. La traite des noirs commença. Le destin était en marche. Quelqu’un, quelque part, devait veiller sur le mauvais sort de l’île comme le diable veille, paraît-il, sur les braises de l’enfer.
Des flibustiers furent les premiers Français à accoster à Saint Domingue. Ces pirates établirent un comptoir dans l'île de la Tortue, un îlot de la côte nord. Ils se croyaient forts et féroces, mais il y avait au-dessus d’eux un pirate plus fort et plus féroce qu’eux : Louis XIV, qui pourtant les condamnait aux galères, se servit d’eux et de leur implantation pour obtenir de l’Espagne la cession d’un tiers de Saint Domingue. Ce tiers correspond à la majeure partie de l’actuelle république d’Haïti.
Notre récit prend sa source ici.
Colbert organisa la colonisation. L’esprit malin souffla sur son brasier : les premiers colons furent recrutés dans les prisons du royaume, parmi les repris de justice et les filles de joie. Les brigands succédèrent aux pirates.
On y ajouta quelques pauvres bougres ramassés dans les bouges. Peu de femmes. Pour augmenter la population, Colbert autorisa l’émancipation des esclaves noires par mariage avec les colons blancs. Certains petits planteurs et marchands épousèrent donc des esclaves africaines ou des métisses, des mulâtresses. Ainsi, cherchant son équilibre, la population enfla.
Au bout d’une vingtaine d’années de croissance, une mutation sembla s’amorcer. Un nouveau type d'expatriés s’implanta. On signale un Autrusseau tonnelier à la Croix des Bouquets en 1720. Autrusseau. Gardons son nom en tête.
La colonie se développa à vive allure, exporta une quantité vertigineuse de canne à sucre, on la surnomma la Perle des Antilles. Une troisième vague de population déferla.
Des cadets de famille nobles s’ajoutèrent aux pauvres premiers colons. Pour s’enrichir plus vite, pour rentrer à Versailles, ces cadets sans fortune durcirent la condition des esclaves. Louis XV publia un édit qui, brisant celui de Colbert, interdisait les unions multiraciales. Le démon soufflait une fois de plus sur son brasier. Les premières révoltes d’esclaves éclatèrent.
Souvent hautains, vaniteux, les cadets importèrent surtout l’Étiquette ; et avec l’Étiquette, la Révolution. En 1790, on apprit ce qui se passait à Paris, les colons se scindèrent en deux clans d’inégale importance numérique et d’inégale fortune : d’un côté les gros planteurs, de l’autre les créoles blancs et ceux qu’on nommait les petits blancs, masse populeuse de manouvriers, de commerçants et de petits cultivateurs. Les gros planteurs tenaient la canne à sucre, les petits développaient le caféier. Les gros planteurs étaient pour la plupart affiliés au Second Ordre du royaume — celui de la noblesse — les petits blancs étaient tous roturiers. Le Tiers-État contre la noblesse, le clergé ne compta guère sur cette terre peu christianisée.
Le premier maillon de notre histoire se situe ici.
Sur ce premier affrontement entre grands et petits blancs, se greffa une terrible révolte d’esclaves. En 1791, de nombreuses maisons et plantations, nommées habitations, furent dévastées et incendiées. Cette année-là mourut, dans un de ces incendies, Marie-Rose Barrot, veuve Autrusseau. Gardons son nom en tête.
La révolte noire fut matée mais, entre les blancs, la Révolution faisait son oeuvre. La noblesse appelait l’ennemi, l’Angleterre : pour elle, Louis XVI était l'otage d'une faction parisienne, et Saint Domingue l'otage d'une faction de petits blancs. Il fallait sauver des têtes et une certaine conception du royaume que la faiblesse du monarque avait compromise.
En face, les esclaves affranchis, les mulâtres, et quelques petits blancs s'armaient pour l’abolition de l’esclavage. L’année 1793 fut terrible, ici comme ailleurs.
Les Anglais et leurs complices occupèrent de nombreuses positions côtières et s’assurèrent le contrôle d’une grande part du fret maritime.
Quelques milices tentèrent de défendre le territoire de la patrie.
Le Cap-Français était le plus vieil établissement et la se-conde ville de la colonie. Il fut incendié par les affranchis et les esclaves fugitifs, surnommés nègres-marrons.
Entre les deux factions, un contingent métropolitain se débattait dans une misère profonde et une démoralisation croissante. Il y avait là notamment le premier bataillon du Morbihan, tous des volontaires, qui s’étaient enrôlés en juin 1792 pour répondre àl’appel de la patrie en danger. La levée en masse avait abouti aux victoires de Valmy en Champagne et de Jemmapes ; les volontaires du Morbihan n’avaient eu ni la peine ni la gloire de ces deux victoires : ils avaient été envoyés à Saint-Domingue.
Leur général en chef se nommait Laveaux. Il partit avec quelques milliers de francs en lettres de crédit. Au bout de trois mois, son trésor fut à sec. En 1793, il dut vendre jusqu’à ses épaulettes pour pouvoir se nourrir.
Ses hommes allaient pieds nus sur la terre brûlante. Décimés par la fièvre jaune. À Paris, on ne comprenait rien : il aurait fallu envoyer de l’argent frais, des troupes fraîches ; on envoya trois députés, trois politiciens, trois représentants du Comité de Salut Public.
Pourtant, en 1793, second maillon de notre histoire, un homme débarqua du vaisseau de la République dénommé la Petite Fille. Retenons le nom de ce vaisseau : il est prémonitoire.
Cet homme avait embarqué à Nantes en janvier, le mois même de l’exécution de Louis XVI. Il se nommait Vincent-René Cadou.
Une famille ample, avec des idées amples : un de ses oncles, Aimable Cadou, vivait à l’île d’Yeu, prêtre jureur, prêtre marié, père de famille et bon républicain. Mais apparemment, Vincent-René Cadou venait de quitter Nantes pour s’éloigner des violences qui s’y développaient sur fond de répression de la chouannerie.
L’un des frères de son père, officier de milice aux Sables d’Olonne, fut trouvé mort quelques semaines à peine après cette traversée, décès particulièrement suspect en ces temps troubles.
Il était jeune, vingt-trois ans, à peu près le même âge qu’un certain Bonaparte et que le futur grand écrivain Châteaubriand.
Il déclara sa profession pour embarquer : commis négociant. Il travaillait donc pour l’un des négociants nantais, sans doute l’un de ses cousins. L’un de ceux qui, dans ce grand port, affrétaient des navires de commerce. Leurs navires transportaient une richesse exotique : le bois d’ébène —un bois à deux pattes à qui l’Églisecatholique reconnaissait une âme depuis le XVIe siècle et à qui la Convention venait d’accorder le statut irrévocable d’homme libre.
On imagine son enfance : il n’avait pas connu son père, ca-pitaine de navire marchand, disparu en mer au cours d’une mission à Noël 1770, comme il avait seize mois.
Chétif dans ses premiers jours, on l'avait placé en nourrice à la campagne quelque part près d'Angers, sa mère possédait là des terres qu'elle avait héritées d'une de ses tantes paternelles.
Il en était revenu pour suivre quelques bons cours des bons pères nantais. Dans l'un des honorables collèges du port, on avait essayé de lui faire lire Virgile, Plutarque, Racine, Fénelon. Il avait picoré Corneille et Bossuet. Mais rien de tout cela n'était son univers.
Orphelin, Vincent Cadou était entré dans sa carrière de négociant avec un mince bagage scolaire. Il avait été placé en instruction sur des voiliers qui appartenaient à sa famille, avait gravi les nécessaires échelons. La Révolution avait mis les navires en cale sèche ou les avait réquisitionnés. L'atmosphère s'était considérablement alourdie et d'autres événements plus intimes avaient assombri l'existence nantaise du jeune homme.
Vincent Cadou marquait beaucoup d'exigence et d'in-transigeance dans sa vie sentimentale. Au milieu d'une société qui oscillait entre l'aridité de l'esprit négociant et la légèreté du siècle de Voltaire, le jeune Cadou exprimait un désir de vérité qui lui avait causé des souffrances.
Quand il débarqua à Saint-Domingue, il était encore plein d'une de ces aventures qui donnent la conviction que toutes les affections ne sont pas remplaçables.
Il était grand, plutôt blond, ou châtain clair, avec de longs yeux pâles et des manières simples, mais ce genre d’élégance qui, chez un homme ferme, plaisait aux femmes de son époque.
Quand rencontra-t-il celle qui devait devenir son épouse? Elle n'avait alors qu'onze ans et se nommait Amélie Autrusseau.
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04/04/2008
Quitterie Delmas, dans le "Nouvel-Obs", soutient les intiatives de "Jeudi noir" pour le logement des jeunes.
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03/04/2008
Conseil national du MoDem : un ordre du jour ?
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02/04/2008
Faire de la politique... ça veut dire quoi "autrement" ?
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01/04/2008
Quitterie Delmas dans Voici : "disponible pour de nouvelles responsabilités".
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31/03/2008
Le phénomène Quitterie Delmas sur CoZop.
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30/03/2008
MoDem parisien : agrandir l'horizon.
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29/03/2008
Quitterie Delmas pour le MoDem parisien : le débat sur e-soutiens.
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28/03/2008
Café démocrate de Quitterie Delmas : au travail !
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En marge du café démocrate de Quitterie Delmas : conversation avec Patrick Roger, du "Monde".
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27/03/2008
Quitterie Delmas sur I-Télé se réjouit du flou actuel des partis politiques...
Invitée de Samuel Étienne sur I-Télé, Quitterie Delmas s'est réjouie du désordre et du flou actuel des partis politiques, en quoi elle voit un bouillonnement susceptible de produire demain les vrais partis politiques dont la France a besoin.
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